Prendre une bouffée d’air en écrivant des vers
En survolant très haut et la terre et ses guerres,
En rejoignant la troupe de tous ceux qui ont
Osé chanter la paix plutôt que les canons.
En survolant très haut et la terre et ses guerres,
En rejoignant la troupe de tous ceux qui ont
Osé chanter la paix plutôt que les canons.
Il en est qui ont fait des vers de mirliton
De tristes Déroulède sur l’air des lampions,
D’autres qui sont partis sans être va-t-en guerre
Comme ce fut le cas pour notre Apollinaire.
Mais il en est aussi qui ont su résister
Qui n’ont pas succombé à la joie insensée
De la fleur au fusil qui devait mettre fin
À ce qui ne fut rien qu’un tragique destin.
Aujourd'hui les tambours qui de nouveau résonnent
Présagent des malheurs, si ne change la donne ;
Si les êtres pensants que nous devrions être
N’osent pas se lever, ils pourront disparaître
En un combat douteux de l’être et du paraître.
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