On ne juge jamais que ceux qui sont vaincus.
Toute guerre a deux faces mais l’une est sans tain
On ne voit jamais rien de l’autre, l’inconnu,
Tout dépend du côté où vous met le destin.
Toute guerre a deux faces mais l’une est sans tain
On ne voit jamais rien de l’autre, l’inconnu,
Tout dépend du côté où vous met le destin.
Dans l’Histoire jamais on ne connaît d’échecs :
Celui qui a perdu forcément avait tort
Et le vaincu n’est plus que comme un port à sec
Où traînent dans la boue les chaînes des corps morts.
Et le vaincu n’est plus que comme un port à sec
Où traînent dans la boue les chaînes des corps morts.
Ce qui l’emporte c’est plutôt que le destin,
La fable le dit bien, la raison du plus fort ;
Mais avant que l’issue ne se dessine enfin
Des deux côtés prospèrent les marchands de mort ;
« Lupus est homo homini », Plaute l’a dit
Dans une comédie assez peu ragoûtante,
Lui qui vécut longtemps bien avant Jésus-Christ ;
Mais jusqu’à aujourd'hui, les batailles sanglantes
Ont toujours eu des prêtres qui les ont bénies....
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